La French Tech Pyrénées Adour : Une Matinale dédiée aux Énergies Renouvelables

La French Tech Pyrénées Adour : Une Matinale dédiée aux Énergies Renouvelables

La French Tech Pyrénées Adour : Une Matinale dédiée aux Énergies Renouvelables

La French Tech Pyrénées Adour organisait ce 10 avril 2025 une rencontre spéciale sur le thème des énergies renouvelables, dans le cadre de son engagement pour le développement durable et l’innovation sur le territoire.

Le SDE65, représenté par son directeur Bruno Rouch et le directeur de la SEM Ha-Py énergies, Jean Chanéac, a participé activement à cet événement, qui s’est tenu à l’UTTOP (Université des Technologies et des Opportunités de Tarbes), avec les acteurs clés de la transition énergétique, des startups innovantes, ainsi que des partenaires locaux. Le programme de la matinée a permis de découvrir des solutions concrètes pour accélérer la transition énergétique dans notre région.

La French Tech Pyrénées Adour poursuit ainsi sa mission de soutien aux entrepreneurs locaux, en particulier dans des secteurs innovants comme celui des énergies renouvelables, essentiels pour un avenir plus vert et plus responsable.

Le SDE65 lance un 3ème programme TETE en LED relatif à la rénovation des luminaires de style

Le SDE65 lance un 3ème programme TETE en LED relatif à la rénovation des luminaires de style

Face à la baisse des aides de l’Etat pour l’éclairage public, alors que la rénovation de l’éclairage est une nécessité (fin de la production des lampes sodium en 2017), le SDE65 a lancé des programmes baptisés « TETE en LED » qui consistent à remplacer la tête des luminaires (crosse et lampe) par des appareils à LED connectés.

Les opérations 2024 et 2025 (programmes TETE en LED 1 et 2) ont permis de traiter près de 16 000 points lumineux routiers pour un montant de 8.5 millions d’euros.

Aujourd’hui les services travaillent à la préparation d’un 3ème programme qui concernera cette fois les lampadaires de style (lampes 4 faces).

Comme pour les programmes précédents, il sera fait appel à une avance remboursable (prêt intracting avec la banque des territoires), les économies réalisées payant une grande partie de l’emprunt.

LE SDE65 veut éliminer les luminaires boules de l’éclairage public des Hautes-Pyrénées

LE SDE65 veut éliminer les luminaires boules de l’éclairage public des Hautes-Pyrénées

Depuis le 1er janvier 2025, la réglementation française (ref : Arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses) interdit les luminaires boules.

En Hautes-Pyrénées, il reste encore 637 lanternes de ce type, soit 1% du parc, qui devraient donc être éteintes.

Pour éradiquer ces appareils, et les remplacer par des luminaires à LED programmables, le SDE65 lance un programme spécifique de rénovation de ces luminaires selon les règles de financement classiques.

Ainsi les 66 communes vont être saisies pour autoriser le SDE65 à engager ces travaux en 2025 ou 2026 dernier délai.

Le SDE65 modifie ses statuts

Le SDE65 modifie ses statuts

Une nouvelle modification de nos statuts (révisés en 2014, 2017 et 2021) s’avère nécessaire en 2025 pour des ajustements techniques et juridiques, destinés à :

– Clarifier nos prestations pour compte de tiers (EPCI, Département…)
– Définir plus précisément le contour de la compétence Eclairage Public.

Cette modification a été lancée par délibération du Comité Syndical du 14 mars.

Les communes sont invitées à délibérer dans un délai de 3 mois pour approuver ces nouveaux statuts.

Au vu des délibérations favorables des conseils municipaux, le Préfet des Hautes-Pyrénées pourra approuver cette modification qui entrerait donc en vigueur au deuxième semestre 2025.

Le comité syndical du SDE65, réuni en assemblée générale du 14 mars 2025, a adopté une motion en défense de l’électrification rurale.

Le comité syndical du SDE65, réuni en assemblée générale du 14 mars 2025, a adopté une motion en défense de l’électrification rurale.

De nombreuses communes des Hautes-Pyrénées ont annoncé vouloir délibérer en soutien du SDE65.

La réforme du financement des travaux électriques dans les territoires ruraux pourrait gravement affecter l’efficacité du service public de distribution d’électricité.

Intégrée dans la loi de finances 2025, la réforme modifie les modalités de financement des aides à l’électrification rurale (compte d’affectation spéciale FACE). Historiquement basées sur un prélèvement auprès des gestionnaires de réseau dans le cadre du TURPE, permettant une péréquation entre zones rurales et urbaines, ces aides seront désormais partiellement financées par une fraction de la taxe nationale sur l’électricité (accise), susceptible d’évoluer chaque année en fonction du vote du budget. Ce changement risque d’affaiblir la capacité des syndicats à gérer et à financer les travaux nécessaires pour maintenir des réseaux électriques performants en milieu rural.

Plutôt que de simplifier le système, cette réorganisation pourrait entraîner une réduction importante des investissements consacrés aux défis de la transition énergétique et à la prévention des aléas climatiques, particulièrement dans les communes rurales déjà confrontées à une diminution de leurs financements.

Les répercussions ne se limitent pas à une dégradation du service public, mais représentent également une véritable menace pour l’économie rurale, qui repose sur des infrastructures énergétiques fiables et résilientes. De plus, cette réforme risque d’impacter les marchés publics des entreprises locales chargées de la modernisation et du renforcement des réseaux électriques, et donc d’avoir un impact direct sur l’économie locale et l’emploi.

Une telle évolution pourrait nuire à la qualité du service public, d’autant que les syndicats d’énergie ont démontré au cours des dernières décennies leur efficacité dans la gestion locale des infrastructures.

Pour cette raison, le SDE65, appelle l’Etat à la mise en place d’un cadre garantissant :
– la pérennité de la maîtrise d’ouvrage locale des travaux d’électrification rurale, essentielle à la résilience des réseaux,
– le maintien et l’actualisation des volumes financiers consacrés à l’électrification rurale, dotant les territoires des capacités d’agir,
– la prise en compte des spécificités locales dans la répartition des financements.